Pourquoi ta com’ rame quand tu parles de cul (et comment y remédier)

Tu parles de sexualité, de consentement, d’intime, de corps, de relations…
Mais sur Insta, ton compte stagne.

Tu postes, tu t’épuises, tu veux être toi-même, mais entre l’algorithme qui t’enterre et la peur d’être signalé·e, t’as l’impression de pédaler dans une flaque de cyprine.

Tu n’es pas seul·e. Et ce n’est pas un manque de talent, c’est un enjeu stratégique.
Voici pourquoi ta com’ peut galérer (même quand ton contenu est top), et surtout comment y remédier — sans bullshit.

Tu ne dis pas clairement ce que tu fais (ni pour qui)

Tu parles de “plaisir”, “intime”, “care”, “connexion”, “liberté”…
C’est beau. Mais flou.

Le problème ?
Sur Google comme sur Insta, personne ne tape “accompagnement sacré sensuel badass”.
Les gens cherchent “sexologue”, “coaching libido”, “communication éducation sexuelle”, “freelance stratégie sexo”. Ok ça c’est mes mots clés, mais tu vois le principe non ?

Ce que tu peux faire :

  • Pose des mots simples, concrets, recherchés.
  • Affiche clairement ce que tu proposes et à qui : “Ta libido s’est fait la malle, viens on la retrouve » Ok Peut être pas comme ça, mais c’est plus explicite !
  • Réserve la poésie pour les punchlines et les reels.

Tu parles à tout le monde… donc à personne

Tu veux toucher les femmes ou. Les hommes ? Les célibataires ? Les couples ? Les personnes handicapées ? Plus tu es spécifiques, plus tu peux valoriser ton expertise unique, te différencier des autres.

Ce que tu peux faire :

  • Choisis un public principal pour ta com’ pro (tu peux toujours élargir après).
  • Adapte ton vocabulaire, tes références, ton humour à leurs codes.
  • Crée du contenu miroir : “Tu te reconnais ? C’est que je parle à toi.”

Tu t’autocensures sans t’en rendre compte

Tu veux être visible, donc tu postes des trucs “safe”, un peu flous, pas trop osés…
Résultat ? Tu n’es ni censuré·e, ni visible, ni toi-même.

Ce que tu peux faire :

  • Joue avec les codes de la plateforme : détourne, code, provoque juste ce qu’il faut.
  • Trouve ton équilibre entre authenticité et stratégie (spoiler : c’est faisable).
  • L’humour, le storytelling et la vulnérabilité sont tes super-pouvoirs contre la censure.

Tu t’acharnes sur Instagram comme si c’était ton unique salut

Tu publies 4 fois par semaine, tu fais des carrousels, des stories, des reels… Et tu t’étonnes d’être épuisé·e ?

Ce que tu peux faire :

Tu n’oses pas vendre. Genre vraiment.

Tu fais du super contenu, mais tu caches ton offre au fond d’une story épinglée.
Parce qu’on t’a dit qu’il fallait “donner de la valeur d’abord”. OK, mais faut pas s’oublier dans le processus.

Ce que tu peux faire :

  • Parle de ton offre comme tu parles de sexe : avec envie, clarté, sans gêne.
  • Ton offre, c’est pas une gêne, c’est une solution.

En résumé :

Ta com’ rame pas parce que t’es nul·le, mais parce que :

  • Tu veux être libre sans être claire.
  • Tu parles à trop de monde.
  • Tu t’oublies pour plaire aux algos.

La solution ?
Clarté + stratégie + kiff.
Et si t’as besoin de soutien, d’un œil extérieur ou d’un vrai plan de bataille com’, tu sais où me trouver.

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